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A celle qui est partie sans dire au revoir

(photo illustrative non-personnel / banque d’images)

Ma tendre amie,

J’aimerais t’écrire une lettre, une prose qui dépose. La Colère est partie tu sais, la Tristesse parfois aussi, et le calme revient un peu. Doucement. Je ne suis plus vraiment la même. J’aimerais te le dire. J’ai moins peur.

Voici ma lettre, que mes mots te rejoignent là où tu te trouves maintenant.

« Je pensais que tu aurais fait un autre voyage que celui-là,
J’espérais te rejoindre sous un soleil exotique, qui sait ?
Je n’imaginais pas un seul instant ne plus boire de thé à la menthe avec toi.

Tu as décidé de plier bagage trop tôt,
Tu as décidé que le ciel serait de meilleure compagnie
Que nos sourires idiots au goût de caramel.

Le vide a inlassablement empli ton cœur
Qui aurait pu conjurer ce malheur ?
Même nos regards et nos gestes n’y pouvaient rien changer.

Et je ne m’en doutais pas…

Depuis tes adieux, je n’ai jamais autant reçu de personnes
qui me parlent comme j’aurais aimé t’entendre.
Des personnes qui me disent au combien elles désirent
Le calme.

Bousculées par la tempête de la vie,
Elles me disent « C’est trop dur, j’aimerais dire Stop ».
Et tu es là, avec moi, quand je suis avec elles
Quand je les écoute et que leurs peurs marchent devant nous.

Tu es là, et je ne crains rien.
Et je sais maintenant combien elles se sentent seules,
je vois comment elles se tordent et j’écoute l’empire mental,
je sens combien je suis là, sans une seconde de doute.

Je sais que tu m’enseignes quand leurs mots trébuchent
Maintenant, je sais.
Tu m’as fait comprendre l’incompréhensible
Tu m’as fait sentir l’indicible
Je sais que tu m’as ouvert une porte que je ne peux refermer

Je Suis là. J’ai été là et je serai toujours là.

Je t’aime et Merci. »

Sabah

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