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Définition du métier de kinésiologue

Selon l’OMS, le kinésiologue est un « professionnel de la gestion du stress et de la prévention en matière de santé« . On reconnaît 3 rôles qui définissent ce métier : celui de “praticien, accompagnateur et éducateur”1. Le “praticien” favorise l’activation des ressources de la personne. Il reconnaît le corps comme l’autorité la plus compétente pour comprendre l’origine des difficultés, trouver les meilleurs outils à utiliser et les priorités à respecter afin de redonner une autonomie et une intégrité chez la personne. Le corps lui-même sait, nous informe et nous guide, et est au moins aussi fiable que l’intuition ou les connaissances du praticien, puisqu’il est lui-même sa propre source d’informations et de connaissances, sans intermédiaire extérieur. L’”accompagnateur” suit la personne, le temps d’une ou plusieurs séances, qui choisit à son rythme de poursuivre son travail d’évolution et de réalisation personnelle. L’accompagnateur ne résout pas la difficulté, il met en contact la personne avec elle-même et lui rend le pouvoir de connaître et de savoir ce qui est utile et nécessaire pour retrouver un état d’équilibre et ainsi trouver ses solutions propres. L’”éducateur” amène la personne à participer à sa séance de manière active et consciente. Il soutient et met en valeur ce qui est présent et lui permet d’apprendre à écouter comment elle fonctionne à travers ses ressentis physiques, mentaux et émotionnels, pour qu’elle redevienne actrice de son devenir en posant des choix et actions appropriés et personnels.

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A celle qui est partie sans dire au revoir

(photo illustrative non-personnel / banque d’images) Ma tendre amie, J’aimerais t’écrire une lettre, une prose qui dépose. La Colère est partie tu sais, la Tristesse parfois aussi, et le calme revient un peu. Doucement. Je ne suis plus vraiment la même. J’aimerais te le dire. J’ai moins peur. Voici ma lettre, que mes mots te rejoignent là où tu te trouves maintenant. « Je pensais que tu aurais fait un autre voyage que celui-là, J’espérais te rejoindre sous un soleil exotique, qui sait ? Je n’imaginais pas un seul instant ne plus boire de thé à la menthe avec toi. Tu as décidé de plier bagage trop tôt, Tu as décidé que le ciel serait de meilleure compagnie Que nos sourires idiots au goût de caramel. Le vide a inlassablement empli ton cœur Qui aurait pu conjurer ce malheur ? Même nos regards et nos gestes n’y pouvaient rien changer. Et je ne m’en doutais pas… Depuis tes adieux, je n’ai jamais autant reçu de personnes qui me parlent comme j’aurais aimé t’entendre. Des personnes qui me disent au combien elles désirent Le calme. Bousculées par la tempête de la vie, Elles me disent « C’est trop dur, j’aimerais dire Stop ». Et tu es là, avec moi, quand je suis avec elles Quand je les écoute et que leurs peurs marchent devant nous. Tu es là, et je ne crains rien. Et je sais maintenant combien elles se sentent seules, je vois comment elles se tordent et j’écoute l’empire mental, je sens combien je suis là, sans une seconde de doute. Je sais que tu m’enseignes quand leurs mots trébuchent Maintenant, je sais. Tu m’as fait comprendre l’incompréhensible Tu m’as fait sentir l’indicible Je sais que tu m’as ouvert une porte que je ne peux refermer Je Suis là. J’ai été là et je serai toujours là. Je t’aime et Merci. » Sabah

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A night with David Lynch

J’ai passé la nuit avec David Lynch. Dans un rêve. C’était une ambiance de colonie de vacances, il y avait des adolescents et des encadrants. Lui était là, partageait, rigolait, vivait sa vie avec nous. Ce n’était pas un animateur-conférencier-auteur-chanteur-expert. C’était juste David Lynch en classe Nature. Nous visitions des lieux insolites en bord de mer et j’avais une campagne de publicité touristique à mener pour un de ces lieux. David Lynch aimait ma présence et désirait passer du temps avec moi. J’ai choisi de bosser sur la pub et j’ai passé l’après-midi à prendre des notes, chercher des concepts, faire de la pige… avec une des encadrantes. Quand je rentre, plusieurs personnes me disent que David m’attend depuis un moment, avec le désir de me rencontrer, il est 17h30 (oui, dans mon rêve c’est précis) et son vol est pour bientôt. Je le rejoins, un peu stressée mais satisfaite d’avoir avancé sur ma campagne. Et au lieu de le voir, d’être juste avec lui, j’ai tenté de « faire la conversation » en parlant de personnes qu’on connaissait en commun, et bla et bla. Au réveil, je me suis dit : « What’s the fun with David Lynch ??! » David Lynch représente dans mon esprit la créativité sans limite, la créativité immédiate, non-conforme, utile juste parce qu’elle existe. Et voici ce que j’ai entendu de mon rêve : La créativité me veut et m’attend (ce que j’écris ici à la première personne est valable pour vous, véritablement). Elle souhaite me rencontrer ! Elle se fiche bien de mon parcours ou de mes « public relations ». Elle veut de moi. Elle désire me faire « montrer » comme dit mon père (« me faire voir des choses » en sens courant ). Oui, ça impressionne… C’est Ze Créativité ! Et alors ? Je suis comme je suis. Dans mon rêve, David Lynch se prélassait et riait. Son job c’était d’Être. La Créativité n’a pas besoin de méthode ni de powerpoint. Son message : Respirez-vous de moi ! Soyez à mes côtés, côtoyez-moi, sortez, jouez, partez en vacances, reposez-vous… et je serai là. Ne perdez pas de temps avec les outils, les méthodes, les concepts ou les conseils tout fait. Un créatif est une personne dont le cerveau respire l’air de la vie, pas celui de l’ordi. Voici une vidéo que j’avais mise de côté en oct 2016 ! Je suis toujours étonnée de la fiabilité de l’inconscient. Près d’un an et demi après, il m’indique en rêve où trouver la source (que j’avais gardé précieusement dans mon ordinateur). Mon esprit a un « jeu »-ne-sais-quoi de Google. La vidéo est entièrement en anglais. En voici quelques mots… “Les idées sont comme des poissons, et vous ne fabriquez pas le poisson, vous le péchez. Vous pouvez attraper des idées en rêvassant, ou en vous rendant dans certains lieux. Vous pouvez aller dans la rue, voir un reflet dans une flaque, et bang ! une idée surgit.” ( source : https://www.courrierinternational.com/video/creativite-david-lynch-explique-comment-avoir-des-idees)    

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Dans quel état j’erre ?

Cet article est pour moi. Vous pouvez le lire bien-sûr, mais sachez que c’est pour moi un « appren-pti-sage » (voix du maître kung fu dans Karaté Kid ). On enseigne souvent aux autres ce qu’on a à apprendre ! Et là, pas de doute, besoin de perfectionnement. Go ! J’écris (inspiré par mon ami) sur les états d’Être. C’est quoi ce truc ? Ce sont les états que l’on ressent en soi comme la joie, la beauté, la douceur, l’harmonie, l’amour, la grâce… Chaque jour, je conditionne plus ou moins mon état d’être à ce que je vois dans la journée, j’entends, qui je rencontre, s’il fait beau ou pas, si je mange un bon repas. Comme nombreux d’entre nous, nous limitons nos états d’Être à ce que l’on vit. Or, il n’y a pas à dire, ce n’est pas lié ! Auriez-vous là, spontanément, un exemple d’une personne qui dans un environnement ou un contexte de vie très dur a vécu un état d’être brillant, source de paix ? J’y ai déjà réfléchi mais je vous pose la question… Oui, on va pas se mentir, Nelson Mandela ! Cet homme en terme de transformation positive, il est au top. Assise sur mon rocking-chair dans un état d’être proche de l’Ohio, j’ai pensé à lui. Mais pas que… Connaissez-vous Alice Herz Sommer ? Un rayon de soleil et de joie en plein cœur d’Auschwitz. Incroyable mais vrai ! Elle est née optimiste comme elle le dit elle-même. Cet état d’Être lui a permis de vivre deux ans en camp de concentration, à dormir dans le froid à même le sol. Elle y puisait la force et l’évidence « que tout est un cadeau ». Elle avait un sourire casi permanent sur son visage qui soutenait son fils de 5 ans, qui lui demandait : « Maman, pourquoi on ne mange pas ? ». Sa nourriture à elle, c’est la musique. Elle était pianiste renommée à Prague. Les nazis avaient besoin de ses talents pour leurs vidéos de propagande. Sa vie ne tenait qu’à un fil et elle a tenu le bon bout, celui de « Je suis par nature Optimiste et Reconnaissante ». Cette femme s’est éteinte à 108 ans, impressionnante de sagesse. Pour en savoir plus : http://www.en-paix-avec-ce-qui-est.fr/peut-on-etre-heureux-dans-des-situations-extremes/ Peut-on réellement douter de notre pouvoir ? J’ai découvert l’histoire d’Immaculée Illibagiza dans le film-documentaire « L’infinie puissance du cœur » de Baptist de Pape. J’en ai pleuré et j’ai même suffoqué durant le visionnage. Immaculée est Tutsi, elle a survécu au génocide rwandais en 1994. Elle a vécu 3 mois dans la terreur, cachée dans une salle de bain minuscule avec quelques femmes chez un pasteur-protecteur Hutu, qui lui aussi jouait sa vie pour les sauver. Elle a entendu, vu sa famille être massacrée. Et dans l’horreur la plus totale, le choix cornélien : vengeance ou pardon ? Elle a prié pour savoir alors que tout son corps réclamait vengeance et brûlait de haine. Dans cette épreuve du chaos, elle a finalement perçue la voie du pardon, de l’amour qui pardonne. Et plus rien ne pouvait changer cette clarté d’esprit et cette paix qui s’est installée en elle. Immaculée a rencontré un des meurtriers de ses parents, et elle l’a regardé dans les yeux en lui disant qu’elle le pardonnait. Il n’a pas pu accepter sa compassion. Nombreux Tutsis et autres survivants l’ont prise pour folle et bannie. Aujourd’hui elle est écrivaine et conférencière pour la paix, la foi et le pardon. Immaculée est une miraculée (comme l’indique le titre de son livre). Et si c’était possible dans notre quotidien ? Pouvons-nous au-delà de notre environnement extérieur vivre un état de paix, de sérénité, de joie, de liberté, de gaieté, de légèreté, de grâce même ? Pouvons-nous générer ces États comme une centrale produirait de l’énergie ? Sommes-nous suffisamment puissant pour Être et nous sentir alignés quelles que soient les circonstances ? Je suis convaincue que oui. Non pas par principe, mais par expérience. Voici 3 personnes qui m’ont amenées sur ce chemin, et comme je vous l’ai dit plus haut, je suis en apprentissage : Dominique Lussan, Katie Byron et Laurent L. Levy. Chacune et chacun dans son style ! Dominique Lussan est celle qui explique le mieux les états d’Être et notre faculté à les générer. J’en ai fait l’expérience en atelier et aussi en séminaire. C’est pas du blabla. Ça se vit cellulairement, au-delà de tout contexte. Pour elle (accrochez-vous dans la formulation mais le sens et l’essence est là) : « L’expérimentation consciente des Etats Modifiés de Conscience et leur intégration dans la vie quotidienne favorisent l’infinie Présence de l’Être dans toutes nos dimensions, l’émergence d’une autre vision du monde, créatrice de valeur globale, régénérant ainsi l’écosystème individuel et celui de la planète » Katie Byron elle, nous invite à partir du contexte, d’une situation concrète qui nous dérange, d’observer nos pensées stressantes, nos émotions de frustration, colère, abattement ou autre et de juger la personne qui nous parait en être la cause. Elle a créée une feuille d’investigation des pensées qui est une méditation consciente et active de ce qui nous emmer… Avec ce processus, je n’y vais pas par quatre chemins. Je ne peux plus me mentir ! Au-delà du simple « effet miroir », je sens les réponses qui émergent en moi et là…même si le contexte n’a pas bougé, moi, je suis transformée. Je suis en lien avec ce qui est, la réalité est finalement bien plus « juste » que toutes mes histoires sur elle 😉 Elle vient une fois par an à Paris en conférence (prochaine date : 30 juin 2018). Je vous conseille chaudement de vous plonger dans son univers : http://thework-france.com. Amateurs de prises de conscience, cette femme est votre alliée. Laurent Lévy est un éveilleur. Je l’ai découvert dans le documentaire « la puissance de l’intention » (cliquez pour voir). J’ai eu l’occasion d’aller en séminaire à Paris et à Nantes pour suivre ses enseignements. Idem. J’ai pu grâce à ses partages revenir aux États d’Être et expérimenter que j’en suis

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Et si c’était censé de vivre sans ces habitudes ? (Part 1/3)

Fin août dernier, au lieu de cramer au soleil, j’ai flâné sur la toile et là, la révélation ! J’ai mis un mot sur une démarche qui me touche et m’anime depuis un moment sans la nommer : le minimalisme. Vazizdass ??! Avec mes mots, ça donne « LESS IS aMORE » ou comment avoir et faire moins pour moins se faire avoir (hé hé) et surtout se sentir mieux. Le moins est un grand bienfaiteur ! J’ai vu des vidéos sur ce thème et j’ai vraiment été passionnée, emballée (par le « zéro déchets ») et admirative. Il m’a fallu quelques semaines pour me rendre compte que j’avais emprunté ces dernières années un chemin plus censé en vivant sans ces habitudes qui ne tournent pas rond quand on y songe. Je vous partage en fanfare et trompettes ma drôle de minima-liste. Tadaaaa ! Depuis 2005-2006: JE VIS SANS TV !!! 1er acte citoyen envers moi-même et mon cher Etat (d’âme et d’être) Depuis avril 2008 : JE VIS SANS MANGER NI VIANDE NI POISSON. 2ème acte citoyen pour moi et aussi pour le collectif (les Hommes, les animaux et la planète). Je renonce à l’exploitation animale qui nie notre humanité à toutes les étapes, de l’élevage à l’abattage (même bio). Avec ce choix, j’agis sur l’écologie, l’économie (consom’actrice), sur mon entourage qui me voit être une happyveggie (j’adore manger et partager). J’agis pour et non plus contre ! Oui, j’ai participé à des actions militantes et j’ai vu que ma place était ailleurs, autrement (je suis en train de créer une association pour  la promotion du végétarisme heureux…) Aujourd’hui, je soutiens financièrement des associations qui agissent concrètement pour le mieux-être des animaux. Bref, que du bonheur sans horreur. SANS ŒUFS DE POULES ÉLEVÉES EN BATTERIE : même s’il parait que sur le plan nutritionnel ça ne change pas grand chose, moi les poules en cage ça me fend le cœur. Elles vivent, pondent et meurent sur une surface pas plus grande qu’une feuille A4 ! Elles ne voient pas le jour. Je suis plus sereine de savoir qu’elles vivent en élevage bio (les agriculteurs veillent au grain et elles sont dehors). C’est un moindre mal je dirais ! Même si le mieux serait de manger exclusivement les œufs des poulettes de mes ami-e-s, qui les traitent avec amour. Depuis 2013 : JE VIS… SANS MAQUILLAGE TOUS LES JOURS. Depuis mes 16-17 ans, impossible de sortir sans un trait de eye liner sur les paupière, du fond de teint, blush et autres mascarades. Il m’a fallu rencontrer un homme qui me préférait le matin au réveil sans fard ni paillettes, pour que je réalise. C’est fou le masque-illage ! SANS LISSAGE DE CHEVEUX. idem. Depuis l’adolescence, je lissais et bridais mon cheveu pour ressembler à ses figures de mode à la mèche sublime, aux cheveux de soie(-disant c’est l’après shampoing qui assure)… J’ai tout essayé, de la méthode 100% bledarde aux pinces à lisser en passant par le masque-démêlant-lissant-fluidifiant-assouplissant. Pour comprendre la galère, avec des cheveux de maghrébine, je laisse la parole à la talentueuse Nawel Madani. Il y a d’autres « SANS »plus personnels que j’ai décidé d’appliquer dans ma vie. Les vieilles habitudes et les conventions ont parfois la dent dure, mais il est important de choisir, de se choisir. Je peux ajouter : Depuis 2010, SANS PHOBIES DE L’EAU ET DE L’OBSCURITÉ (merci la méthode TIPI ), depuis 2015, SANS HORAIRES DE BUREAU et en 2016, un DIVORCE SANS RANCUNE que j’ai célébré avec mon ex-conjoint en présence de nos amis communs. Champagne ! Ces 3 derniers que je viens de citer n’intègrent pas à proprement parlé une démarche minimaliste, cependant, ils illustrent bien avec l’ensemble le fait que je vise dans ma vie une écologie personnelle qui enrichit ma liberté. Je perçois fondamentalement combien ça m’enrichit de moins consommer, de mieux me consulter, de moins m’abrutir, de mieux sentir, de moins subir, de mieux choisir. Dans chacune des décisions prises depuis 2006, il y a l’esquisse, l’ébauche et parfois un peu plus, d’un cercle vertueux pour moi, mon entourage, les humains, les animaux… et la Terre. Enfin, j’espère. Prochaine étape SANS CHEMISE, SANS PANTALON ?! Dans le prochain article à ce sujet, je vous parlerai de ceux qui m’inspirent, de mon livre de chevet minimaliste, de mon choix de trier, de limiter les déchets (donc mes achats)…Bref, de mon engagement minim-el hihiste.

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En terrain connu ou en terre inconnue ?

Voici un article que j’aurai pu appeler GRATITUDE. Ma sœur est une femme d’envergure. Elle habite un village qui ne paie pas de mine, un job qui ne paie pas de mine, un quotidien qui ne paie pas de mine…et pourtant, c’est une mine d’or cette femme. Aucune chaine de télé n’a braqué ses caméras sur elle et pourtant… Je suis pleine de gratitude pour elle ce matin. Elle est une source incroyable de conscience, de connaissance, de bienveillance et d’amour. Ma sœur a sorti sa carte « exploit » dernièrement. Elle a quarante ans et elle a invité mon père à prendre un café pour parler d’elle, de son adolescence et de ce qui l’a fait partir de chez nos parents en claquant la porte, il y a plus de 20 ans. Mon père a pleuré. Ma sœur a pleuré. Et mon père a pu retrouver les souvenirs de sa propre histoire, ces moments où lui-même a plus d’une fois claqué la porte de chez sa mère… Ils se sont entendus mon père et ma soeur, leurs histoires ont fait pot commun, et leurs mémoires se sont regardées en face. Plus de biais comme pour ignorer l’évidence ! Non, en face. Elle a brisé un cercle, elle a brisé un silence. Et leurs émotions ont dansés ensemble. Et c’est beau. Et j’aime ma sœur. Cette femme d’envergure qui ne paie pas de mine. C’est une héroïne du quotidien, elle vient de changer le cours amnésique et anesthésié du chemin de mon père. Elle vient, par ce temps pris à parler d’elle, de créer une re-co-naissance ! Elle l’a replacé en tant que père en lui parlant de ce qu’elle a vécu sans reproches ni justifications. Juste pour lui dire que « ça » a existé, qu’il y avait des raisons entre eux et que 20 ans après, il était possible de les nommer. Mon père a écouté. Ma mère a demandé à en savoir plus à son retour. Et ma soeur a aussi partagé son bout d’histoire avec elle. Et ma mère a plongé, nagé, noyée dans son passé animé, agité, bousculé de tensions et d’émotions. Ma mère a fondu dans sa propre histoire. Quand elle revisite son passé, plus aucun temps n’existe. Elle revit tout avec une intensité folle. Ma mère est sensible, en doutions-nous ?! Elle porte avec sa maladie (mal à dit) les stigmates de toutes ses souffrances à fleur de mots. Comment pouvons-nous l’aider ? Ma soeur et moi nous y pensons et mon coeur n’y réfléchit plus, il sait, il sent…et il me dit « Sème, continue à semer ta graine d’éclaireuse Sabah et ta mère saura sentir la fleur et peut-être en récolter les graines ». Mes parents n’ont jamais fait de psychothérapie mais en 2 ans voire un peu plus, ma mère, soutenue par notre amour, a vu une masseuse-énergéticienne, une naturopathe, un kinésiologue, a arrêté le lait et le sucre ajouté, cuisine à l’eau et reçoit nos messages « de conscience de soi » sans broncher. Mon père lui, accepte nos rencontres et rendez-vous « en terre inconnue ». En effet, il est sorti de sa zone de confort en acceptant de partir une semaine avec moi en février dernier, rien que tous les deux, sur une île magnifique. Et nous en sommes revenus éblouis de vie et d’amour. Que vous dire ?! Je suis époustouflée par ma famille. Alors qu’ils ont des traditions, des croyances et des règles très fortes, nous avançons ensemble. Nous ne désirons plus les changer ma sœur et moi et c’est à ce moment là, qu’on observe la transformation. Et que notre amour nous transforme. Je ne pourrai pas vous expliquer par A+B le processus, ni vous dire qui de l’œuf ou de la poule est le premier…je vous raconte juste un constat. Un constat de femme, consciente, ouverte, aimant la vie (oui, comme un aimant) et qui attire ce qu’elle désire dans la Foi du coeur. Oui, il y a quelque chose de religieux dans le changement et les transformations positives. AYEZ CONFIANCE, QUOI QU’IL ARRIVE. RIEN NE SE PERD, TOUT SE CRÉE, TOUT SE TRANSFORME (citation de Lavoisier revisitée par mes soins. haha ! )          

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dépression

Puisse ce texte inspiré, éclairer certains sur leur chemin : Ne demande pas à quelqu’un qui tombe en dépression, ce qu’il aimerait faire. À cet instant son corps et son mental lui autorisent à peine de réfléchir. Ne demande pas à quelqu’un qui se sent déprimé, en dépression, qu’est-ce qu’il aime, ce qu’il préfère voire même de choisir. Il doute de tout et surtout de lui. Ne demande pas à quelqu’un en dépression de regarder le positif. Il broie du noir et tout braille en lui à en devenir aveugle et sourd. Ne demande pas à quelqu’un en phase de dépression, de faire du sport, de manger plus sainement, de se réveiller plus tôt. Il sait. Il sait et ça le culpabilise de ne pas pouvoir lever le petit doigt. Ne donne pas de conseils et surtout n’essaie pas de sauver cette personne que tu aimes et qui déprime. Laisse-la trouver ses solutions juste en te parlant. Une personne en dépression est un singe. Un singe rusé et agile comme ses congénères, mais qui là, à ce moment de vie, est tombé de son arbre dans l’océan et transformé en poisson. Il lui faut du temps et pas mal d’expériences « casse-gueules » pour qu’il réalise qu’il ne respire plus comme avant, qu’il ne saute plus et que la communication a changé avec son entourage. Ne demande pas à un poisson de grimper à un arbre. Apprends lui à nager dans l’eau. Regarde cette personne que tu aimes et dis lui qu’on ne se noie jamais quand on devient un poisson. Regarde cette personne que tu aimes et prends-la dans tes bras si elle peut ouvrir ses nageoires. Regarde cette personne que tu aimes et reste en silence, si tu peux. Propose-lui peut-être le coton d’un lit douillet, la douceur d’un chocolat, tes doigts délicats en massage sur la tête. Ne lui propose rien s’il te plait qui la sorte d’elle même. La force d’attraction du « non-faire » de la dépression est telle qu’avoir une force opposée est rageant, décourageant, oppressant de tensions. Regarde cette personne que tu aimes et offre-lui l’espace de pleurer. Pour toi, sa dépression manque d’oxygène. Quand tu la vois, c’est ta respiration à toi qui se bloque. Elle le voit et elle le sent. Elle est encore plus sensible qu’avant, même si elle semble totalement déconnectée. Comme elle doit apprendre à respirer sous l’eau, c’est difficile pour elle. Alors, elle s’observe. Elle teste. Elle se débat pour la vie en elle ! Elle a des projets, elle a des idées…peut-être même trop. Ne doutes jamais de ça. Ne l’aide plus s’il te plaît à respirer comme un singe. Regarde ses gestes, ses non-dits, et c’est à toi de sentir pour deux, d’être convaincu qu’il y a toujours une lumière dans le noir. Et qu’elle la verra. Qu’importe le temps que ça prendra. Aime-la et regarde-la se transformer. Elle t’apprend toi aussi à nager. Sabah El hihi

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Ce qui nous renseigne, nous enseigne

Je prend les mots à bras le cœur, le cou et les pieds ! Et oui, c’est au pied de la lettre qu’on lit le mieux l’Être (et le Savoir / voir-Ça ) Connaissez-vous le langage des oiseaux ? Wikipedia nous dit : langue qui consiste à donner un sens autre à des mots ou à une phrase, soit par un jeu de sonorités, soit par des jeux de mots (verlan, anagrammes, fragments de mots…), soit enfin par le recours à la symbolique des lettres. Autrement dit, la langue des oiseaux est une langue tenant de la cryptographie. Sans le savoir depuis des années, j’utilise ce langage par jeu amoureux des mots, sonorités, lettres et symboliques. Voici aujourd’hui au regard de mon parcours de kinésiologue et d’accompagnatrice en développement personnel, quelques révélations ! Ces recherches s’adressent aux praticiens du bien-être et accompagnants en relation d’aide ou toute personne désireuse de mieux s’entendre 😉 Prenons le mot Deuil par exemple. On entend qu’il parle de vue, de vision (deuil / d’œil) Maintenant regardez attentivement, si on déplace le « i » : DIEU-L (dieu hèle / dieu-ailes ) héler, vb : appeler quelqu’un qui est loin. ailes pour s’envoler Deuil, ce mot parle à la fois de vision (d’yeux), de son, d’écoute, d’appel (héler), d’envol, d’air (ailes) et aussi de foi (Dieu). Questions pour aider à mieux vous entendre : En deuil, que refusez-vous d’entendre ? Quels messages recevez-vous auxquels vous faites la sourde oreille ? Serait-il temps d’avoir une nouvelle vision de la vie et de la mort ? Quelle place donnez-vous à la spiritualité ou à la religion en cette phase de deuil ?  Et si vous aviez des ailes, où iriez-vous ? Prenons un autre exemple : le mot douleur Observons les lettres. Retirons les voyelles (celles qu’on voit/vois-elles) à DOULEUR. Il nous reste le D/ le L/ le R. Décryptons : – D : dès, prep. « indique le point de départ duquel une action commence » ; dés, nm: « petit cube marqué d’un nombre différent utilisé dans les jeux de hasard » expressions : coup de dés, les dés sont jetés… Quel est le point de départ de votre douleur, au sens propre comme au figuré (émotion, évènement, croyance) ? Y a-t-il une action que vous regrettez d’avoir fait ou de n’avoir pas fait ? Avez-vous donné ou reçu un coup au sens propre ou symboliquement ? Quelle place laissez-vous au hasard et au jeu (enfant intérieur) dans votre vie ? – L : elle, « pronom personnel féminin singulier » ; ailes pour voler. Expressions : à tire d’ailes, battre de l’aile, du plomb dans l’aile… La lettre « L » est au centre du mot douLeur. Elle est au cœur, au centre, comme la clé de voûte du décryptage. Êtes-vous coupé-e ou en connexion avec votre part féminine, plus sensible et singulière ? Cette douleur est-elle en lien avec une femme et est-ce d’ordre personnel ? Votre douleur attire votre attention: refoulez-vous le désir d’attirer l’attention sur vous ? De vous singulariser, d’être unique et particulier-ère ? Que croyez-vous qu’on vous ait volé dans cette situation ? – R : air, nm. Expressions : prendre l’air, être libre comme l’air, à l’air (par opposition à enfermé, recouvert), vivre au grand air… ère : espace-temps, époque, âge, période ; (j’) erre du verbe errer : aller de ça et là, sans direction précise, être égaré… Le « R » vient à la fin, comme une proposition de solution. C’est la finale. Le « D » débute la compréhension du mot, le « L » donne la clé centrale de compréhension et le « R » finalise pour donner une solution. Pourriez-vous prendre l’air sans vous prendre la tête ? Vous sentez-vous libre ou enfermé dans cette situation ? Imaginez des ailes et de l’air…en quoi cela peut vous aider ? Quelle erreur vous fait errer et dans quelle nouvelle ère devriez-vous entrer ? Les voyelles restantes sont « OU » et « EU » que vous pouvez transformer en « où » et « eux« . D’où vient ma douleur ? Où et quand est-ce que je me suis refusé-e d’ailer/d’aller dans ma vie ? Qui sont ceux qui m’en empêchent ? Ai-je vraiment besoin de focaliser sur eux ? Qui serais-je sans cette douleur ? douLeur Avez-vous observé qu’à une lettre près, vous pouvez accéder à la douCeur ? Si d’aventure vous êtes en deuil ou avez une douleur, ces questions peuvent peut-être vous aider. Je serais curieuse d’avoir vos retours en commentaires ! Je remercie chacun de ces mots et chacune de ces lettres qui m’honorent de leur présence. Rien n’est anodin. Tout est exquis car tout existe. Les bonnes questions (quest-soin / quête de soin et de soi ) ouvrent la porte aux meilleures réponses.      

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Démon intérieur ? Idéesrétro satanas !

Voici deux textes en miroir : le premier, extrait d’un journal intime que je tenais à l’âge de 20 ans et le second, une lettre que je me suis écrite quelques mois après. A cette époque, je désirais ardemment avoir un job en agence, faire « vivre » la créative publicitaire en moi. J’avais fini mes études et ne voulais pas repasser par la case stage pour réussir le café et mes slogans. J’avais donc d’un côté, mon désir sur fond d’écran mental et ma « triste » réalité de l’autre : sans emploi, chez mes parents, aucun book (dossier) de publicités finalisées, tous mes amis à la fac ou en poursuite d’études de pub, des carnets entiers d’idées pas réalisées… Le 1er texte a été écrit sous la dictée sans filtre de mon démon intérieur saboteur, autoritaire, dévalorisant, en plein travail de sape pour me r-éveiller à moi-même. La violence de mes pensées m’ont poussées à aller prendre l’air : c’est au Maroc, seule, un mois de mai que j’ai fait un chemin vers moi-m’aime (c’est le cas de le dire). A mon retour et à ma demande, mon mentor en publicité m’a coaché pour mon book. En 3 semaines, j’avais un CDD en agence, et quelques mois après, un CDI à Nantes (grâce à une rencontre au Maroc). Comme quoi ! Les voies de l’Univers sont impénétrables. Surtout, ne tombez pas dans le piège de votre sapeur de moral. C’est un éveilleur. Il est la voix du « contre » afin d’aller en soi, chercher le pour et le pure. Il fait peur, certes, il est insidieux et mauvais mais il nous impose ainsi de trouver le Sens et l’Essentiel. Le démon démonte et son poison nous fait monter à la surface de nous-même. Mon démon de l’époque, je l’ai quelque peu calmé. Évidemment, il s’immisce encore dans mon esprit de temps à autre mais, bien outillée je le repousse avec le Trav’ail (de Katie Byron), les mouvements croix-sés (du Brain Gym) et quelques je-vous-salutationausoleil-Marie. Alors, démon, mon coeur bien en place… je t’écoute !   Mars 2003 « Il y a des choses à faire dans la vie, comme ne pas s’endormir sur ses lauriers. Il faut avoir le courage des oiseaux qui volent, dans le vent glacé. Sabah, tu as de la chance d’avoir 10 doigts, une tête, 2 jambes… C’est déjà bien. Alors, crée. Écris-toi ton nouveau décret: IL FAUT QUE TU CRÉES. Brille de tes pouvoirs ma fille, ouvre les yeux ! Mais avant tout, il faut comprendre des choses. Les choses de soi. L’intérieur. Se dévoiler, ne rien cacher. Il faut comprendre tes gestes. le Pourquoi. Pourquoi tu n’as pas la force de sortir seule ou d’aller au musée même si tu en as envie. Pourquoi trouves-tu plus facile de regarder la télé que de te bouger ? Pourquoi pleures-tu facilement ? Pourquoi ton petit cœur se resserre comme dans un étau et le seul moyen de lui envoyer de l’oxygène, c’est de pleurer ? Pourquoi ?! Quelle est cette rage qui t’empêche de respirer ? Que te faut-il ? N’as-tu pas tous les moyens en main pour être ce que tu veux ou plutôt devrais-je dire ce que tu prétends vouloir être ? La prétention te va comme un gant, chérie. Tu te joues la comédie. Tu fais souvent genre. Genre tu cherches un travail, genre l’ordinateur est vital, mais ton book n’a pas avancé ma belle. T’es toujours au même point depuis des mois. En plus comme tu es fatiguée, tu vas toujours te trouver une « raison valable » pour ne rien faire. Tu fuis, tout bonnement ! Tu prends la tangente et tu maquilles la vérité comme tu sais si bien le faire. Tu me fais gerber, vraiment. Tu attends que la vie t’emporte. Tu fais la morte. Les choses te frôlent. Tu ne fais rien à fond. Tu attends que quelqu’un te sorte de l’eau mais tu ne veux pas attraper la bouée. Tu prétendras même qu’elle est trop loin, que tu ne peux pas la prendre. C’est physique et mental. TU AS PEUR ! Oui, c’est ça. Tu fais croire aux autres, comme d’habitude, que tout va bien mais tu as peur. Tu as peur de la réalité. Tu as peur de réussir autant que d’échouer. Tu n’es pas assez forte. Tu fais croire aux autres que tu es exigeante avec toi-même, tu fais croire aux autres que tu les aimes, tu fais croire aux autres que tu travailles. Tu es superficielle. Aujourd’hui, tu ne sais même pas qui tu es, ce que tu veux, où tu vas. Au jour près, tu ne sais rien. C’est désolant. Tu végètes. Ton père a raison ! T’aurais dû faire l’armée pour avoir un boulot. Ah, c’est facile de le critiquer ton père. De critiquer ton petit-ami…mais toi, tu n’es qu’une merde. Toi, tu te laisses porter. Ta « beu » à toi c’est la paresse. Elle t’apaise le coeur et l’esprit. Elle t’empêche de réfléchir concrètement. Grâce à elle tu t’inventes des chimères et tu te crois meilleure. Une drogue ! Ta paresse est une drogue qui te voile les yeux. Tu m’énerves. Tu t’inventes des excuses pour repousser ta peur à plus tard. Tu crois que tu as du talent ? Prouve-le alors ! Fais des choses. Au moins si tu fais des croûtes, des textes de brêles, t’auras fait quelque chose. Faut que tu changes. Faut que tu dévores cette vie. Elle est là, croque ! Elle attend que tu agisses. C’est pas un geste, non. C’est AGIR. Action, Activité… Si tu ne décides pas de prendre ta vie en main et pour de vrai, c’est foutu. Sérieux. Fais toi un planning. Ecris surtout, parce que t’oublies vite. C’est comme tes rêves: de pures histoires à noircir du papier, des histoires entre toi et tes neurones. Ah, elle est belle ta vie ! Il faut que tu changes ou sinon tu resteras toujours le fantôme de toi-même. Tu l’effleures la vie, là. Tu passes à côtés. T’en

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Comment remettre les pendules de la Vie à l’heure ?

Nous sommes début juillet. Je sors la tête d’un bain, d’un bain transformateur. Cela a été un voyage dans l’inconscient en conscience. J’ai passé 4 jours entiers avec moi-même. Je me suis octroyée ce temps seule, dans ma chambre, allongée sur mon lit avec mes pensées et quelques livres. Au sortir de cette expérience je me sens là, triomphante. Durant ces 4 jours, je n’étais pas en attente de coups de fil ou en désir de distractions. Je sortais prendre l’air rapidement avec la conviction qu’à mon retour, je me plongerai dans mon lit et mes livres. Je n’ai eu aucune maladie ni souci physique m’imposant le repos complet. J’ai « juste » écouté un cri du coeur, lancinant depuis des semaines, qui me suppliait de dormir sans contrainte et rêver, rêvasser, penser, lire. Je n’ai rien fait des choses inscrites sur ma TO DO LIST. Pas une seule. Même la lessive non faite me laissait nue. Que de plaisir ! J’ai goûté à une telle liberté, trouvant beaucoup de richesse dans ce cadeau inédit à moi-même. De nombreux souvenirs sont revenus, des images, des noms… je me suis laissée traverser par des centaines d’informations, mon corps a été parcouru de nombreuses sensations. J’ai eu le goût des larmes parfois et quelques sourires aussi. La fenêtre ouverte, la chaleur pénétrante, la brise qui me rafraîchissait et titillait ma peau, la pluie battante sur le feuillage dans le jardin… et moi lisant à l’abri. C’était exquis, royal. J’ai vécu 4 jours avec moi-même, sans autre échappatoire ou miroir que mes lectures et mes pensées. Je suis venue, j’ai lu, j’ai été conquise. Merci pour cette expérience qui m’a remis les pendules de la Vie à l’heure. Je n’aurai pas cru à tant d’affinité avec la solitude, tant d’acceptation et de plaisir à être en ma seule présence. Le confort de l’autre, maquillage parfois grossier de mes inconforts personnels. Avec l’autre, je ne réfléchis pas. En sa présence, mes divagations reculent comme la mer sur le sable. Je m’emporte, me déporte mais ne suis pas, là. Ces 4 jours, J’ETAIS. J’ai lu « Kafka sur le rivage » de Haruki Murakami et la quête du jeune adolescent, son amour de la lecture, ses rêves troublants résonnaient au présent, mon présent. J’ai aimé les métaphores, les enseignements, le flou réel, imaginaire, spirituel, prosaïque. J’avais soif de mots, d’idées, d’univers, de rêveries, de sorties de « mon quotidien ». En quelques jours, j’ai lu 3 livres… comme pour oublier une réalité triste à vivre (le suicide de mon amie, le départ d’un amoureux). Oui, il y a Cloé. Elle adorait lire et voyager. Je fais vivre ses parts d’elle, un lègue. Ceux qui l’aime en hériteront. Depuis juin, j’étais emberlificotée dans mes sentiments, sensations, croyances… Je ne sais quel mot mettre sur comment mes pensées se sont alignées pour faire un TRI parfait. Comme si le sommeil et le vide, le ne-rien-faire avaient permis un rangement automatique de mon état d’esprit et de mes humeurs. Au 5ème jour, je me suis levée femme épajouissante et agissante, sans aucun doute. Suis-je prête ? Au-delà des conventions ? Des quand dira-t-on ? Suis-je prête à prendre mon ENVOL ?   GRATITUDE Merci pour ces 4 merveilleux jours en ma compagnie: je m’aime et je suis aimé Merci à la pluie, la chaleur, la fraicheur, les feuilles de laurier à ma fenêtre Merci à l’Amour qui m’envahit et qui m’environne Merci infiniment à mes rêves, aux hommes de ma vie, à ma famille et mes ami-e-s Merci à Cloé Merci à l’Evidence et l’intuition

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